| Divorce sans enfantUn couple sans enfant (ceci est également valable pour un couple avec enfant majeur) devra définir les modalités de son divorce en ce qui concerne les points suivants: L'attribution du domicile familial ou conjugal (article 121 CCS)Les conjoints devront déterminer qui conserve le logement conjugal, l'autre conjoint devant se constituer un nouveau domicile. Divorce Service est à votre disposition pour vous aider à déterminer la solution la plus favorable à la future organisation de la vie séparée du couple après le divorce. Si vous êtes locataires et que l'un de vous souhaite conserver le logement familial, celui-ci reprendra le bail à son nom.
Divorce Service est à votre disposition pour mettre en lumière toutes les hypothèses concernant le bien immobilier, notamment, l'attribution du logement familial ou conjugal, le maintien de la copropriété, la reprise de la part par l'un des conjoints ou encore la vente éventuelle. Nous examinons avec vous les avantages, les inconvénients liées à chaque hypothèse, les aspects financiers, les implications sur le deuxième pilier lorsqu'il a été investi dans le cadre de l'encouragement à la propriété.
Les contributions à l'entretien du conjoint (article 125 CCS)Bien que des contributions à l'entretien d'un conjoint soient de moins en moins pratiquées et que la loi considère que chaque époux doit être à même de subvenir à ses besoins, il existe néanmoins des situations dans lesquelles des contributions peuvent être dues. A titre d'exemple, une femme qui s'est occupée des enfants et qui a renoncé à une carrière pour se consacrer à leur éducation pendant de nombreuses années, peut, à certaines conditions, revendiquer une contribution d'entretien. Pour déterminer ce droit, il faudra notamment tenir compte de sa situation financière (fortune, prévoyance), de son âge, de sa santé, de la durée du mariage, du niveau de vie pendant le mariage, de sa formation professionnelle, de sa capacité à se reformer, de ses chances à se réinsérer professionnellement et de sa situation au moment de la retraite. La situation financière du conjoint débiteur de la contribution après divorce est également un élément déterminant. Signalons encore que pour établir la contribution du conjoint, on prend en compte le minimum vital de l’office des poursuites. Ainsi, les lignes directrices pour le calcul du minimum vital du droit des poursuites selon l'article 93 de la Loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite du 1er juillet 2009, prévoit que pour un parent vivant seul, il s’élève à CHF 1’200.- par mois, celui du parent vivant avec les enfants s'élève à CHF 1'350.-- par mois et le minimum vital pour un couple marié, pacsé ou vivant avec des enfants s'élève à CHF 1700.--, par mois. Etant précisé que les montants fixés à titre de minimun vital du droit des poursuites selon l'article 93 LP, comprennent les dépenses telles que l'alimentation, les vêtements, le linge, les soins corporels, l'entretien du logement, l'électricité etc. Il s'agit donc d'un montant absolument indispensable pour vivre.
Il faut encore savoir que si la situation du débiteur ou du créancier change notablement et durablement, la contribution allouée peut être suspendue, supprimée ou diminuée (article 129 CCS). Cette contribution cesse en cas de remariage sauf s'il en a été convenu autrement (article 130 CCS). Divorce Service vous donnera toutes les informations nécessaires et établira si nécessaire, avec vous des budgets ceci afin de préserver au mieux les intérêts des deux conjoints.
Le partage du deuxième pilier (article 122 CCS)La loi prévoit que les avoirs accumulés pendant la durée du mariage dans le cadre du deuxième pilier doivent être partagées. Divorce Service analyse avec vous votre situation quant au partage ou rééquilibrage ainsi que les possibilités de renonciation au partage. Nous cherchons ensemble la meilleure solution qui préserve de manière équitable l'avenir de chacun des conjoints et qui est conforme aux exigences légales en matière de règlement des effets du divorce concernant la prévoyance professionnelle.
La liquidation du régime matrimonial (article 120 CCS)La plupart des couples mariés sont soumis au régime matrimonial ordinaire de la participation aux acquêts (article 196 CCS). Toutefois, les conjoints peuvent avoir choisi une autre alternative. A titre d'exemple, les conjoints peuvent être soumis au régime de la séparation des biens (article 247 CCS) ou encore à celui de la communauté des biens (article 221 CCS). Le régime de la participation aux acquêts (articles 196 ss CCS)Ce régime distingue deux masses de biens :
Divorce Service peut vous aider à établir un inventaire des biens dans le cadre de votre liquidation du régime matrimonial et vous informer sur la manière de régler au mieux et conformément à la loi les divergences qui peuvent se présenter entre les conjoints concernant l'appartenance d'un bien à une masse ou à une autre.. Divorce Service a une vue d'ensemble de votre situation et peut vous suggérer des solutions propres aux spécificités liées à votre situation financière.
Le régime de la séparation des biens (article 247 CCS)Le régime de la séparation des biens permet aux époux de conserver chacun leurs biens, qu'ils aient été acquis avant ou pendant le mariage. Les époux peuvent avoir choisi ce type de régime notamment pour des raisons financières ou lorsque l'un des conjoint exerce une activité professionnelle à titre d'indépendant. Il s'agit ici du régime conventionnel de la séparation des biens, les époux ayant conclu un contrat de mariage par-devant notaire. En choisissant ce type de régime, les biens restent la propriété de chacun des conjoints il n'y a donc pas de liquidation. Le régime extraordinaire de la séparation des biens (articles 118 , 185, 188 CCS)Le régime extraordinaire de la séparation des biens n'est pas le résultat d'un choix conventionnel entre les conjoints. Le régime de la communauté des biens (article 221 CCS)
Enfants majeursSignalons ici que lorsque vous avez des enfants majeurs, votre convention de divorce et votre requête commune en divorce ne règleront pas leur situation, raison pour laquelle nous assimilons le couple sans enfants à celui d'un couple avec enfant majeur. Divorce Service vous renseigne et évalue avec vous, si nécessaire, la solution qui convient le mieux à vos souhaits et à l'intérêt de l'enfant majeur.
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